Début récolte, Centre-du-Québec, 14 juillet 2020
Photo : Julie Street, agronome
Régions | Bourgeons à feuilles | Bourgeons à fruits |
Montérégie | Expansion des pousses à point noir |
Début récolte |
Laurentides et Lanaudière | Expansion des pousses à point noir |
Début récolte |
Estrie, Centre-du-Québec et Mauricie | Expansion des pousses à point noir |
Début récolte |
Chaudière-Appalaches et Capitale-Nationale |
Expansion des pousses à point noir |
Début fruit mûr |
Bas-Saint-Laurent | Expansion des pousses à point noir |
Début véraison |
Le nombre de captures a explosé, cette dernière semaine, pour certains sites de piégeage situés en Montérégie où l'insecte semble particulièrement abondant cette année. Des captures record atteignant 31 mouches/piège ont été rapportées cette semaine. Des captures sont aussi rapportées au Saguenay-Lac-Saint-Jean par un nouveau réseau de piégeage installé dans le bleuet nain. Ces deux régions sont les seules d'où nous proviennent des informations de piégeage. La mouche du bleuet pond dans les fruits, et la larve qui s'y développe peut être confondue avec celle de la drosophile à ailes tachetées. Toutefois, les bleuetières qui subissent des dommages significatifs et récurrents sont essentiellement situées en Montérégie. Ailleurs, la très grande majorité des producteurs ne se rendent pas compte de sa présence, contrairement à la drosophile à ailes tachetées qui a le potentiel d'endommager les bleuets chez tous les producteurs. Pour en savoir plus, vous pouvez ouvrir les liens suivants :
- fiche technique Mouche du bleuet;
- Traitements possibles contre la mouche du bleuet (SAgE pesticides);
- Identification de la mouche du bleuet et distinction avec la drosophile à ailes tachetées.
Une alternative efficace à l'utilisation des insecticides : les filets d'exclusion (Capitale-Nationale, 15 juillet 2020)
Photo : Denis Labonté, MAPAQ
Le petit carpocapse de la pomme semble plus abondant cette année, selon les signalements qui nous proviennent du Bas-St-Laurent, de la Chaudière-Appalaches et de l'Estrie. Actuellement, il est trop tard pour intervenir; seuls les dégâts peuvent être constatés. La présence de l'insecte est souvent récurrente d'une année à l'autre : c'est l'historique et la pression des dommages qui dictent les besoins d'interventions. Les fruits endommagés (piqués) se reconnaissent assez facilement, puisqu'ils mûrissent prématurément, présentent un petit trou (parfois bien dissimulé) et des traces d'excréments ayant l'apparence de "sciure de bois". Si les dommages vous semblent significatifs, l’aide d’un conseiller est essentielle afin d'établir le bon diagnostic et la bonne stratégie de lutte pour les années à venir.
Fruits piqués par une larve du petit carpocapse de la pomme, Chaudière-Appalaches, 16 juillet 2020
Larve rosée du petit carpocapse de la pomme à l'intérieur d'un bleuet, Chaudière-Appalaches, 16 juillet 2020
Photos : Christian Lacroix, agronome
ANTHRACNOSE
Anthracnose sur fruit mûr
Photo : Christian Lacroix, agronome
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |