Cicadelle de la pomme de terre dans la luzerne et dans le soya. Ver-gris occidental des haricots. Conditions favorables au tétranyque à deux points. Punaise terne à surveiller dans les champs de canola au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Faibles populations du puceron du soya. Pourriture à sclérotes. Criquets et autres défoliateurs.
CICADELLE DE LA POMME DE TERRE : TOUJOURS À SURVEILLER DANS LA LUZERNE ET PEUT ÊTRE PRÉSENTE DANS LE SOYA
Luzerne
Les populations de cicadelles de la pomme de terre continuent d’être élevées et il est toujours conseillé de dépister les populations dans les luzernières. Cet insecte peut être très dommageable : il peut diminuer à la fois le taux de protéine et le rendement de cette culture. Pour en savoir plus sur la méthode de dépistage et les stratégies d’intervention, consultez l’avertissement Nº 13 du 9 juillet 2020. La fauche peut réduire les populations, mais les adultes peuvent alors migrer vers d’autres cultures.
Soya
Le soya est l’une des cultures vers lesquelles les cicadelles peuvent migrer. Quelques observations ont d’ailleurs été rapportées dans des champs de soya en Montérégie-Ouest et en Estrie. Dans le soya, on peut observer un jaunissement en forme de « V » causé par la succion de la sève par l’insecte (photo 1). Ce symptôme peut être confondu avec une carence en potassium (K). Les cicadelles peuvent également provoquer des symptômes pouvant être confondus avec des dommages d’herbicides : des taches jaunâtres avec un plissement et un bombement des feuilles.
Normalement, le soya est en mesure de supporter ces dommages et un traitement insecticide n’est pas recommandé. Le soya se défend contre ce ravageur grâce à la présence de poils sur ses feuilles. Les variétés à feuilles lisses ou peu pubescentes sont donc plus sensibles. Selon les recommandations du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario (MAAARO), le soya destiné à l’alimentation humaine pourrait bénéficier d’une protection lorsque les populations sont élevées. Pour connaître les produits homologués contre la cicadelle de la pomme de terre dans la culture du soya, consultez la liste disponible sur le site Web SAgE pesticides. Aucun seuil d’intervention dans le soya n’a été établi pour l’Ontario ou le Québec. Ailleurs au Canada, Le Guide d'identification des ravageurs des grandes cultures et des cultures fourragères et de leurs ennemis naturels et mesures de lutte applicables à l'Ouest canadien (page 47) fait toutefois état des seuils d’intervention ci-dessous. Ce guide ne précise pas la méthode de dépistage associée à ces seuils et il est difficile de déterminer le nombre d’individus par plant étant donné que les adultes sautent et volent facilement.
- Stade V1 : 1,4 à 3,6 cicadelles/plant
- Stade V2 : 3,0 à 7,8 cicadelles/plant
- Stade V3 : 4,7 à 12,2 cicadelles/plant
- Stade V4 : 6,5 à 16,7 cicadelles/plant
- Stade R4 : 9 cicadelles/plant
- Stade R7 : 18 cicadelles/plant
Une autre méthode de suivi envisagée pourrait être le dépistage à l'aide d'un filet fauchoir qui vous donnera une évaluation qualitative de la présence du ravageur.
VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS : PREMIERS PAPILLONS CAPTURÉS ET SURVEILLANCE DES CHAMPS DE MAÏS À RISQUE
Groupe de travail du RAP Grandes cultures sur les papillons
Une centaine de pièges destinés à capturer des papillons du ver-gris occidental des haricots (VGOH) sont installés pour suivre l’évolution de ce ravageur au Québec et déterminer les secteurs potentiels d’infestation. Les premiers papillons (en très faibles nombres, soit 1 ou 2 papillons par piège) ont été capturés entre le 7 et le 14 juillet, et ce, dans quelques sites situés dans les régions suivantes : Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Estrie, Mauricie, Lanaudière, Montérégie et Saguenay–Lac-Saint-Jean. Les captures sont très faibles, mais elles indiquent que des œufs pourraient commencer à être pondus sur des plants de maïs. Les champs à surveiller (dépistage des masses d’oeufs) sont ceux dont les panicules (croix) sont sur le point de sortir ou déjà sorties. Les champs qui sont situés dans des zones où il y a plusieurs champs en sols sableux, qui ont déjà subi des dommages par le passé et les champs avec une croissance irrégulière des plants sont également à risque. Les champs semés avec un hybride doté de la technologie Bt Viptera sont moins à risque, puisque c’est actuellement le seul trait Bt qui offre une protection contre ce ravageur (cliquez ici pour vérifier si votre technologie Bt assure une protection contre le VGOH). Cette technologie est notamment utilisée par plusieurs producteurs en Montérégie.
Les femelles de VGOH peuvent voler sur plusieurs kilomètres pour trouver un champ adéquat pour pondre. Ainsi, les captures de papillons dans les pièges servent d’indicateurs des populations présentes dans une région. On ne doit pas supposer que le champ dans lequel le piège a été installé sera infesté. Il n’est pas non plus nécessaire d’installer beaucoup de pièges dans le même secteur; on pourrait risquer de sous-estimer le nombre de papillons et donc l'importance des populations. Il n'est pas justifié d’appliquer un insecticide sur la base du nombre de papillons capturés. L’arrivée des papillons indique qu’il est temps d’amorcer le dépistage des masses d’œufs. Le seuil économique d’intervention est uniquement basé sur le dépistage de masses d’œufs.
Dépistage des œufs et des jeunes larves
La ponte étant étalée dans le temps, le dépistage des masses d’œufs et des jeunes larves devrait débuter juste avant l’émergence des panicules dans les champs à risque et se prolonger durant les trois à quatre semaines suivant la sortie des croix. Pendant cette période, il est recommandé de dépister les champs à risque tous les 5 à 7 jours. Le dépistage consiste à noter le nombre de plants porteurs de masses d’œufs et les larves, en examinant le feuillage de 10 plants consécutifs sur le même rang, au minimum à 10 endroits différents, pour un total de 100 plants examinés par champ (cliquez ici pour accéder au schéma d'échantillonnage).
Les masses d’œufs sont habituellement pondues sur la face supérieure des 3 ou 4 feuilles du haut du plant, sur la feuille étendard ou sur des feuilles qui ont encore un port dressé (photo 2). Plus tard en saison, les œufs peuvent aussi être déposés près des épis.
Les jeunes larves sont difficiles à repérer en raison de leur petite taille et de leur grande mobilité sur le plant (photo 3). Examinez attentivement les panicules (les larves s’y déplacent pour se nourrir du pollen avant la formation des épis), les surfaces des feuilles du haut du plant et le collet des feuilles à la base des épis. Notez vos observations en utilisant le fichier Excel du RAP Grandes cultures. Si vous le souhaitez, merci de transmettre vos résultats à rapcerom@cerom.qc.ca.
Attention, les œufs de VGOH peuvent être confondus avec des œufs de punaises pentatomides (insectes bénéfiques). Les œufs de VGOH sont ronds et portent des lignes longitudinales alors que ceux des punaises sont en forme de barils ou de guimauves et portent un halo d’épines (photos 4 et 5). Les œufs des deux espèces peuvent passer du blanc au mauve.
Seuil économique et fenêtre d’intervention
En Ontario et au Michigan, il est recommandé, pour le maïs grain, d’effectuer un traitement insecticide lorsqu’un seuil cumulatif de 5 % de plants présentant des masses d’œufs et des jeunes larves est atteint. Des endroits différents d'un même champ doivent être dépistés d’une semaine à l’autre. Si vous observez 2 % de plants atteints lors du premier dépistage et que, 5 jours plus tard, ce sont 3 % des plants observés qui présentent des œufs non éclos, le seuil cumulatif de 5 % est atteint.
La fenêtre d’intervention est très restreinte. Le traitement doit être appliqué pendant les 5 à 7 jours suivant l’éclosion de la majorité des œufs. L’objectif est d’atteindre les jeunes larves avant qu’elles ne rejoignent les soies, car ensuite, le traitement n’aura pas d’effet. De plus, il est important de dépister les champs pendant toute la période où le champ est attractif pour la ponte, soit juste avant l’apparition des croix et jusqu’à 3 semaines après, et ce, afin d’appliquer l’insecticide au bon moment.
Visionnez la courte vidéo ci-dessous et consultez la fiche technique Ver-gris occidental des haricots dans le maïs pour en savoir davantage sur son identification, sa biologie, la méthode de dépistage, le seuil et les stratégies d’intervention.
CONDITIONS FAVORABLES AU TÉTRANYQUE À DEUX POINTS
Sébastien Boquel, entomologiste, Isabelle Fréchette, agr. et Julien Saguez, entomologiste (CÉROM)
Les conditions chaudes et sèches sont favorables au développement du tétranyque à deux points, un ravageur qui peut rapidement causer d’importants dommages dans le soya. La perte de surface foliaire permettant la photosynthèse peut conduire à une baisse de rendement. Les champs de soya infestés par le tétranyque à deux points, en fin de période végétative et au début de la floraison, peuvent subir une perte de rendement variant de 40 à 60 %; ces pertes de rendement peuvent être occasionnées tant que des gousses vertes sont présentes.
La vigilance est donc de mise dans les champs de soya qui sont situés en sols secs et/ou bien drainés et/ou qui ont un historique de dommages causés par le tétranyque.
Puisque les tétranyques commencent par infester les champs à partir des bordures, le premier dépistage devrait donc se concentrer sur ces dernières. Si on constate la présence de tétranyques, il sera important de suivre les populations par des dépistages réguliers (tous les 2 à 3 jours) et représentatifs du champ (ex. : six stations de cinq plants séparées de 100 pas), car cet acarien se reproduit très rapidement. Il est pratique d’utiliser une feuille blanche pour le dépistage : il suffit de secouer les plants au-dessus de la feuille et de chercher les taches de poussière qui bougent. Il est également possible d’examiner la face inférieure des feuilles de la base du plant vers l’apex. Dans les deux cas, il est suggéré d’utiliser une loupe (10x à 15x) pour confirmer l’identification. La meilleure période pour effectuer le dépistage du soya se situe entre les stades R1 (début floraison) et R5 (premières graines).
La présence d’ennemis naturels (coccinelles, thrips prédateurs, acariens prédateurs, etc.) peut permettre de contrôler efficacement les populations de tétranyques. Les conditions météorologiques doivent également être prises en compte avant de prendre la décision de faire une intervention. S’il y a de fortes probabilités de pluie, associées à un temps frais et une humidité relative élevée, retardez la décision de traiter. Dépistez à nouveau vos champs quelques jours après la pluie.
Au Québec, aucun seuil d’intervention n’a été validé dans le soya, et la prise de décision quant à l’utilisation d’un traitement insecticide/acaricide est difficile à prendre, considérant que :
- Très peu d’informations sont disponibles quant à la pertinence des traitements insecticides/acaricides et à leur bénéfice (retour sur investissement).
- Après un traitement chimique, le problème peut se poursuivre en cours de saison, car les produits disponibles ne permettent pas le contrôle total des populations de tétranyques (nymphes et adultes) en plus de ne pas être efficaces sur les œufs.
- Les tétranyques à deux points peuvent rapidement développer et acquérir une résistance à la plupart des insecticides/acaricides.
Pour en savoir plus sur les différents seuils d’intervention utilisés ailleurs en Amérique du Nord et obtenir plus d’information sur l’identification, la biologie, les dommages, les traitements acaricides et des photos, consultez la fiche technique Le tétranyque à deux points.
COMMENT FAIRE FACE À LA POURRITURE À SCLÉROTES DANS LE SOYA
C’est au stade floraison que le soya peut être infecté par la pourriture à sclérotes, la principale maladie d’importance économique au Québec pour cette culture.
Dans le cadre d’un projet de recherche mené actuellement par le Centre de recherche sur les grains (CÉROM), des sclérotes ont été mis en terre dans 20 champs ayant déjà été infectés par la maladie dans le passé, dans plusieurs régions du Québec. En date du 16 juillet, aucune apothécie (structure fongique qui éjecte des spores vers le soya) n’a été observée sur ces sites d’essai. Les données les plus récentes ont été recueillies du 14 juillet au 16 juillet dans 13 sites des régions de la Montérégie, de Lanaudière, du Centre-du-Québec et de la Chaudière-Appalaches. Néanmoins, pour juger de la pertinence d’appliquer ou non un fongicide pour lutter contre l’infection, l’appréciation du risque doit être faite pour chaque champ.
Pour en savoir pour sur les différents éléments à considérer, référez-vous à l’avertissement Nº 13 du 9 juillet 2020.
FAIBLES POPULATIONS DE PUCERON DU SOYA DANS LES CHAMPS
Suivant les dépistages réalisés les 13 et 14 juillet, la moyenne provinciale de pucerons par plant, dans 62 champs de soya suivis par le RAP Grandes cultures, est de 3 pucerons par plant (aucun puceron dépisté dans 57 des 62 champs). La densité maximale a été observée dans les Laurentides, à Blainville, avec 29 pucerons/plant en moyenne, le 14 juillet. Le seuil d’alerte est de 250 pucerons/plant.
Le dépistage du puceron du soya n’est donc pas nécessaire pour le moment.
PUNAISE TERNE DANS LE CANOLA : SUIVI RECOMMANDÉ AU SAGUENAY–LAC-SAINT-JEAN; FAIBLES POPULATIONS DE MÉLIGÈTHES DES CRUCIFÈRES SUR L’ENSEMBLE DU RÉSEAU
Sébastien Boquel, entomologiste (CÉROM), Sarah Brouseau-Tudel, agr. (MAPAQ) et Véronique Samson, agr. (MAPAQ)
Sébastien Boquel, entomologiste (CÉROM), Sarah Brouseau-Tudel, agr. (MAPAQ) et Véronique Samson, agr. (MAPAQ)
Des populations importantes de punaises ternes ont été rapportées au Saguenay–Lac-Saint-Jean, notamment dans les municipalités de Normandin, Sainte-Jeanne-d’Arc et Saint-Félicien. Le RAP Grandes cultures recommande de procéder au dépistage de la punaise terne dans les champs de canola de la région, particulièrement dans les champs qui sont au stade 50 % de floraison.
Le dépistage de la punaise terne s’effectue à l’aide d’un filet fauchoir de la même façon que pour le charançon de la silique. Les populations doivent être évaluées en effectuant 10 coups de filet fauchoir à 5 endroits dans le champ dès que le canola a atteint le stade 50 % floraison (stade BBCH 65). Pour plus de détails sur la technique de dépistage à l’aide d’un filet fauchoir, veuillez consulter l’avertissement Nº 12 du 3 juillet 2020.
Attention : Ne pas confondre les adultes de la punaise terne avec ceux de la punaise anthocoride (Orius), un ennemi naturel qui se nourrit de masses d’œufs, de pucerons, de thrips et d’acariens comme le tétranyque à deux points. La punaise terne est trois fois plus grande (longueur de 6 mm) et se distingue par la présence d’un triangle ou un « V » contrasté de couleur jaune ou claire au centre supérieur de leur dos. Vous pouvez consulter la fiche d’identification de la punaise terne sur IRIIS phytoprotection.
Dommages
Les piqûres causent un blanchiment puis un avortement des fleurs qui tombent rapidement au sol, empêchant ainsi la formation de siliques. L'insecte peut aussi causer des dommages en se nourrissant directement dans les graines encore tendres qui n’ont pas commencé à jaunir ou brunir. Les dommages faits avant le stade floraison ne causent pas de pertes de rendement alors que ceux faits aux stades fin floraison et développement des gousses peuvent, dans certains cas, avoir un impact sur le rendement en réduisant le nombre de siliques produites et en diminuant la qualité du grain.
Seuils économiques
Les seuils économiques recommandés par le Canola Council of Canada (tableau 1) varie de plus de 15 à plus de 20 punaises ternes/10 coups de filet fauchoir de la fin floraison à la maturation des gousses si l’on considère, pour le Québec, des rendements moyens de 2,1 tonnes/ha, un prix net de vente de 450-460 $/tonne pour 2019/2020 (environ 10 $/bu) et un coût total d’intervention de 38 $/ha (produit + coût d’application).
Tableau 1 : Seuils économiques d’intervention (punaises ternes/10 coups de filet) relayés par le Canola Council of Canada
Cependant, comme les grandes superficies de canola cultivées dans l’ouest sont majoritairement traitées par avion, ces seuils ne sont pas nécessairement adaptés aux conditions du Québec, car ils ne tiennent pas compte des dégâts causés par l’écrasement des plantes à la suite d'un passage de pulvérisateur. En considérant un pulvérisateur de 60 pieds et un tracteur conventionnel, on assume que 4 rangs de canola seront écrasés lors du traitement, causant une perte de rendement pouvant atteindre 3,9 %. Ainsi, les seuils économiques d’intervention au Québec sont beaucoup plus élevés que ceux qui sont préconisés dans l’Ouest canadien (24 à 34 punaises ternes/10 coups de filet).
Tableau 2 : Seuils économiques d’intervention (punaises ternes/10 coups de filet) proposés provisoirement au Québec selon le prix de vente net du canola et les pertes causées par le passage des équipements de pulvérisation (tiré du bulletin d’information Nº 10 du 13 juillet 2012)
Ainsi, les champs du Saguenay–Lac-Saint-Jean ne dépasseraient pas les seuils d’intervention, mais leur dépistage est fortement recommandé. Les captures dans les autres régions du Québec restent faibles et bien en deçà des seuils d’intervention.
Pour connaître la liste des traitements phytosanitaires homologués pour la punaise terne dans le canola ainsi que les risques pour la santé et l'environnement qui leur sont associés, veuillez consulter le site Web SAgE pesticides. Il n’est pas recommandé de traiter lorsque les graines sont arrivées à maturité (couleur virant au jaune ou au brun).
Méligèthes des crucifères
Les populations de méligèthes des crucifères des champs de canola suivis par le RAP Grandes cultures restent bien en dessous des seuils d’intervention pour l’ensemble du Québec. Il est possible d’observer des populations importantes, mais elles n’auront aucun impact sur le rendement. Pour rappel, le stade sensible se situe lorsque la culture est au stade boutons (BBCH 50) jusqu’au début de la floraison (BBCH 60). La culture est hors de danger lorsqu’elle est à floraison, car les adultes délaisseront les boutons pour migrer vers les premières fleurs ouvertes pour se nourrir de pollen libre.
CRIQUETS ET AUTRES INSECTES DÉFOLIATEURS
Les conditions sont toujours favorables aux criquets et aux autres insectes défoliateurs. Pour en savoir plus sur le sujet, veuillez vous référer à l’avertissement Nº 13 du 9 juillet 2020.
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseuse du réseau Grandes cultures ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite. Le Réseau d'avertissements phytosanitaires (RAP) a pour mission d'informer les producteurs et autres intervenants du domaine agroalimentaire québécois au sujet de la présence et de l'évolution des ennemis des cultures dans leurs régions respectives, et des meilleures stratégies pour les gérer. Les communiqués du RAP Grandes cultures sont diffusés gratuitement par ces trois canaux : par courriel, via le site Web d’Agri-Réseau et via Twitter.