AMARANTE TUBERCULÉE : UN PREMIER CAS DANS LES LAURENTIDES
Un foyer d’amarante tuberculée (AT) a été découvert dans la MRC Deux-Montagnes de la région des Laurentides. Il s’agit de la première mention de l’amarante tuberculée dans cette région, les autres cas ayant été répertoriés en Montérégie et un au Centre-du-Québec.
Cette fois, l’amarante tuberculée a été retrouvée dans un champ de maïs grain sur une entreprise qui produit principalement des cultures maraîchères. Il s’agit de la première mention au Québec de la présence de cette mauvaise herbe sur une ferme maraîchère. L’an dernier, l’Ontario avait répertorié ses deux premiers cas en productions maraîchères, soit dans le poivron et dans le haricot. Cette situation démontre que la mauvaise herbe a une grande capacité d’adaptation aux cultures et qu’elle n’est pas confinée seulement aux grandes cultures. Il importe donc à tous de garder l’œil ouvert.
Le bilan s’élève maintenant à 12 populations dans la province (2 en Montérégie-Est, 8 en Montérégie-Ouest, 1 au Centre-du-Québec et 1 dans les Laurentides). Jusqu’à maintenant, les populations d’amarante tuberculée ont montré de la résistance aux herbicides des groupes 2, 5, 9 et 14, chaque population ayant au moins 2 résistances simultanément. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le Bilan de l’amarante tuberculée au Québec.
Si vous suspectez la présence d’amarante tuberculée dans un champ, vous pouvez vous inscrire au Plan d’intervention pour lutter contre l’amarante tuberculée au amarantetuberculee.ca et envoyer un échantillon au LEDP afin de confirmer son identification et de procéder gratuitement à la détection de la résistance. Le plan offre un encadrement agronomique aux producteurs qui sont aux prises avec l’amarante tuberculée. Il offre aussi une compensation financière pour les différentes dépenses qu’engendre son contrôle lors de l’année de sa découverte.
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cette alerte a été rédigée par l’Équipe de malherbologie du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’équipe de malherbologie ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.