Fraise, Avertissement No 11, 30 juin 2020

* Stade le plus hâtif
** Variété témoin   

 

Note : Le tableau ci-dessus indique les stades les plus avancés selon l'information reçue des collaborateurs. Selon votre emplacement, les stades atteints peuvent différer et être plus ou moins avancés.

CICADELLE DE LA POMME DE TERRE
 

Plusieurs symptômes sur feuillage en lien avec la cicadelle de la pomme de terre sont présents dans les champs, actuellement.
  Cette semaine, les collaborateurs de diverses régions nous ont mentionné les premières observations d'Harpalus rufipes. Les adultes de ce coléoptère peuvent causer des dommages aux fraises en prélevant les akènes. Les trous ainsi causés peuvent alors devenir des portes d’entrée pour des maladies.
  On nous a mentionné la présence de scarabées japonais dans certains champs de fraise à jour neutre et de MALWINA, en Mauricie. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la fiche technique.
   
 
Aucune drosophile à ailes tachetées n'a encore été capturée au Québec, cette année. Par contre, des captures ont lieu en Ontario. Afin que vous soyez prêt lors de son arrivée au Québec, n’hésitez pas à consulter la fiche La drosophile à ailes tachetées qui a été mise à jour.

 
La plupart des champs étant actuellement en récolte, peu d’interventions ont lieu contre les insectes. Mais en raison de la chaleur, les populations de tétranyques et de tarsonèmes sont parfois très élevées dans certains champs. Les populations de thrips sont encore élevées dans certains champs cette semaine. Des scarabées du rosier sont également observés dans certains champs en Mauricie.
De la tache commune et de la tache angulaire sont observées dans plusieurs champs.

 

En raison de la crise de la COVID-19, le Québec pourrait faire face à une perturbation de son approvisionnement d’équipements de protection individuelle (EPI) au cours de l’été 2020, laquelle perturbation pourrait mener à une pénurie. En toute circonstance, le respect des étiquettes des pesticides et le port d’EPI approprié sont obligatoires (article 36 du Code de gestion des pesticides). La meilleure protection contre l’exposition aux pesticides est de porter un équipement de protection individuelle. Si vous n’êtes pas en mesure de vous procurer un EPI : Ne pas appliquer de pesticides sans les EPI appropriés. Assurez-vous de porter les protections prescrites sur l’étiquette. Si possible, retardez les applications jusqu’à l’obtention des bons EPI. Utilisez des produits à moindre risque pour la santé (consultez SAgE pesticides) pour connaître les IRS des produits) ou pensez aux solutions de rechange. Utilisez, s’il y a lieu, des pesticides qui pourraient être appliqués avec des EPI actuellement disponibles ou réutilisables, comme des gants lavables et réutilisables. Advenant un manque dans l’approvisionnement des EPI, veuillez contacter votre fédération régionale de l’UPA pour les informer de la situation. Des démarches sont en cours pour assurer la disponibilité des équipements.

 

Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides.

Cet avertissement a été rédigé par Stéphanie Tellier, agr., M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du réseau Fraise ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.