État de la situation des cultures maraîchères en serre : Augmentation des niveaux de tétranyques dans plusieurs cultures comme le concombre, la tomate, le poivron et l’aubergine. La chrysomèle rayée du concombre, associée au flétrissement bactérien, mortelle et irréversible, est de plus en plus présente dans les serres. Poursuivre la lutte préventive des thrips avec les agents de lutte biologique et suivre le marquage des fleurs de tomate pour la pollinisation. Premiers cas de chenilles (arpenteuse) sur tomate.
En raison de la crise de la COVID-19, le Québec pourrait faire face à une perturbation de son approvisionnement d’équipements de protection individuelle (EPI) au cours de l’été 2020, laquelle perturbation pourrait mener à une pénurie. En toute circonstance, le respect des étiquettes des pesticides et le port d’EPI approprié sont obligatoires (article 36 du Code de gestion des pesticides). La meilleure protection contre l’exposition aux pesticides est de porter un équipement de protection individuelle. Si vous n’êtes pas en mesure de vous procurer un EPI :
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TÉTRANYQUE À DEUX POINTS
CHRYSOMÈLE RAYÉE DU CONCOMBRE
Chaque année, malgré une protection par les moustiquaires, les chrysomèles rayées du concombre réussissent quand même à se faufiler dans les moindres petits trous en quête de leur plante favorite qu’est le concombre. Malheureusement, quelques individus qui grignotent les fleurs, les fruits ou les feuilles suffisent à tuer des dizaines de plants 2 à 3 semaines plus tard. Il n’y a aucun produit spécifiquement homologué sauf que certains insecticides actifs sur d’autres ravageurs comme TROUNCE, ENTRUST, huiles et savons offrent également une certaine protection. Si les chrysomèles sont peu nombreuses, les écraser reste une technique utile sur de petites superficies.
Fiche technique Chrysomèle rayée dans le concombre de serre
THRIPS
POLLINISATION
La pollinisation par les bourdons représente souvent un défi : bourdons désorientés, qui restent coincés entre les écrans thermiques ou qui s’échappent de la serre, meurent ou butinent les fleurs à l’excès. Avec le retrait sur le marché des ruches moins fortes de type C, les serristes ayant de petites surfaces en production n’ont pas d’autres choix que d’utiliser et apprendre à gérer une ruche plus forte. Pour en savoir davantage, consultez le document Pollinisation de la tomate par les bourdons : c’est tout naturel!
CHENILLES (ARPENTEUSE) SUR TOMATE
RÉFÉRENCES
Consultez la charte de décision pour auxiliaires biologiques dans les légumes de serre (gratuit) ainsi que l’affiche illustrée, plastifiée et résistante aux UV sur les agents de lutte biologique en serre (9,95 $) sur le site Web du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ).
Cet avertissement a été rédigé par Liette Lambert, agronome (MAPAQ), avec la collaboration de Catherine Sylvestre (CRAM), Geneviève Labrie, Ph. D. (CRAM), Yveline Martin, agr. (PleineTerre) et Régis Larouche, agr. (consultant). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l'avertisseure du réseau Cultures maraîchères en serre ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.