MÉTÉO
Régions | Killarney (été) |
Pathfinder (automne) |
Tulameen (longues cannes hors-sol) |
|
Stades | Hauteur des nouveaux drageons |
Hauteur des nouveaux drageons |
Stades | |
Montérégie | Boutons dégagés à début floraison |
20-50 cm | 35-50 cm | Débourrement - pointe verte *implantation tardive |
Laurentides et Lanaudière |
Boutons verts dégagés à début floraison |
20-30 cm | ND | Floraison à début fruits verts |
Estrie, Centre-du-Québec et Mauricie |
Boutons verts dégagés à début floraison |
15-50 cm | 15-45 cm | Boutons verts dégagés à début floraison |
Chaudière-Appalaches et Capitale-Nationale |
Boutons verts dégagés à début floraison |
10-45 cm | 25-50 cm | Boutons verts regroupés à boutons verts dégagés |
Bas-Saint-Laurent et Saguenay–Lac-Saint-Jean |
Boutons verts dégagés | 10-20 cm | 20-30 cm | ND |
Phénologie du framboisier cultivar Killarney
ANTHONOMES, PUNAISES TERNES, BYTURES ET TORDEUSES
PUCERONS ET CICADELLES
SQUELETTEUSES ET TENTHRÈDE
La larve de tenthrède du framboisier est verte, porte des soies bifides hérissées et huit paires de fausses pattes. La ponte se fait durant la période de mai à juin, sur les feuilles terminales des nouvelles tiges. Il y a une seule génération par année. La larve se nourrit du tissu foliaire sans manger les plus grosses nervures. Ce ravageur, puisqu'il est secondaire, ne nécessite habituellement pas d'interventions phytosanitaires. Pour plus d'information, consultez la fiche IRIIS Tenthrède du framboisier.
La larve de squeletteuse est verte pâle avec de longues soies, une tête peu apparente et cinq paires de fausses pattes. La copulation et la ponte des œufs se font durant la période de juin à août. Les larves se développent habituellement en fin d'été et à l'automne. Elles hibernent dans un cocon à larges cellules, sur la tige de la plante hôte. Il y a une seule génération par année. La larve se cache sous les feuilles, mais se nourrit sur la face supérieure des feuilles de la canne non fructifère. Elle dévore le tissu végétal par plaques contiguës, entre les nervures principales. Le feuillage devient tacheté blanc.
TÉTRANYQUES ET THRIPS
L'activité des anthonomes se poursuit. Les traitements effectués semblent avoir été efficaces contre les anthonomes et, par la bande, sur d'autres insectes présents dans la parcelle, au moment du traitement, notamment les punaises ternes, les bytures ou encore certaines chenilles telles que les tordeuses.
PUCERONS ET CICADELLES
Bien que leur activité ne semble pas s'être intensifiée, des pucerons et des cicadelles sont toujours sous surveillance cette semaine dans certaines framboisières dépistées.
SQUELETTEUSES ET TENTHRÈDE
Des larves de tenthrède (Monophadnoides geniculatus), Hymenoptera:Tenthedinidea, et des larves de squeletteuse (Schreckensteinia festaliella), Lepidoptera: Schreckensteiniidae, seraient actuellement observées dans des framboisières.
La larve de tenthrède du framboisier est verte, porte des soies bifides hérissées et huit paires de fausses pattes. La ponte se fait durant la période de mai à juin, sur les feuilles terminales des nouvelles tiges. Il y a une seule génération par année. La larve se nourrit du tissu foliaire sans manger les plus grosses nervures. Ce ravageur, puisqu'il est secondaire, ne nécessite habituellement pas d'interventions phytosanitaires. Pour plus d'information, consultez la fiche IRIIS Tenthrède du framboisier.
La larve de squeletteuse est verte pâle avec de longues soies, une tête peu apparente et cinq paires de fausses pattes. La copulation et la ponte des œufs se font durant la période de juin à août. Les larves se développent habituellement en fin d'été et à l'automne. Elles hibernent dans un cocon à larges cellules, sur la tige de la plante hôte. Il y a une seule génération par année. La larve se cache sous les feuilles, mais se nourrit sur la face supérieure des feuilles de la canne non fructifère. Elle dévore le tissu végétal par plaques contiguës, entre les nervures principales. Le feuillage devient tacheté blanc.
TÉTRANYQUES ET THRIPS
L'activité des tétranyques se poursuit. Les traitements semblent avoir fonctionné là où une intervention a été jugée nécessaire. Les observateurs mentionnent la présence de prédateurs. Sur quelques parcelles, des thrips sont observés. Certains thrips sont connus pour se nourrir de tétranyques. En cas de doute, n'hésitez pas à recourir au service du Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ pour leur identification. Le dépistage des tétranyques se poursuit jusqu’en postrécolte. Pour plus de détails sur ce ravageur, veuillez consulter la fiche technique Dépistage et contrôle des tétranyques dans les framboisières.
Des symptômes d’anthracnose et de brûlure des dards sont toujours observés. Sur certaines parcelles, un deuxième traitement fongique a été effectué. Veuillez consulter les fiches techniques Anthracnose et Brûlure des dards pour obtenir plus d'information sur ces pathogènes et les stratégies d'intervention.
BRÛLURE BACTÉRIENNE
Certaines framboisières ont un historique connu d'infection à des maladies bactériennes, celles-ci peuvent être occasionnées par la bactérie Erwinia amylovora ou encore par Pseudomonas syringae. La taille des tiges affectées et le contrôle de la densité dans le but d'améliorer l'aération demeurent la stratégie à prioriser. Il faut également éviter les excès d'azote. Dépendamment du ravageur et de l'historique, des traitements phytosanitaires peuvent être nécessaires.
MOISISSURE GRISE
Cette semaine, des collaborateurs rapportent avoir observé la présence de sporulation du champignon occasionnant la moisissure grise (Botrytis cinerea). Les spores de ce champignon peuvent être dispersées de différentes façons, soit par le vent, les insectes, les travailleurs ou encore les éclaboussures d'eau. Les fleurs ouvertes sont très sensibles à l'infection par ce champignon. Pour plus de détails sur cette maladie, vous pouvez consulter la fiche IRIIS Moisissure grise (syn. Pourriture grise) - Framboise.
ROUILLE JAUNE TARDIVE
Des observateurs nous mentionnent la présence de rouille cette semaine. Le stade début floraison est le bon moment pour commencer le dépistage de cette maladie. En effet, les premiers symptômes de la rouille jaune tardive apparaissent généralement sous les sépales des fleurs en début de floraison. Dans certaines parcelles avec historique, des interventions préventives sont réalisées. Pour plus d'information, vous pouvez consulter le document Les rouilles du framboisier sur le site Web du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario (MAAARO) ou encore la fiche d’IRIIS Rouille jaune tardive – Framboise.
TUMEUR DU COLLET (AGROBACTERIUM TUMEFACIENS) ET
POURRIDIÉ DES RACINES (PHYTOPHTHORA FRAGARIAE VAR. RUBI)
Encore cette semaine, certaines framboisières présentent des symptômes de tumeur du collet et de dépérissement occasionné par le pourridié des racines. Ce sont, pour la majorité, des sites avec un historique connu de ces maladies. Cependant, même dans de nouvelles implantations de l'année dernière, des symptômes de tumeur du collet ont déjà été observés.
NOUVEAUTÉ ET RETRAIT 2020
L'herbicide BioLink (acide caprique et acide caprylique) est un biopesticide pouvant être utilisé dans la lutte à diverses mauvaises herbes à feuilles larges et graminées dans la culture de petits fruits. C'est un herbicide foliaire de postlevée, non sélectif donc faites attention à la dérive. Voici le lien pour accéder à l'étiquette du BioLink.
Le fongicide Rovral (matière active iprodione) ne peut pas être utilisé dans les cultures de framboise après le 21 juin 2020, pour plus d'information, vous pouvez consulter le site de l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire du gouvernement du Canada.
Le Guide des traitements phytosanitaires 2020 - Framboisier est maintenant disponible sur le site Web du CRAAQ.
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Profitez des services du Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ, pour voir les services et la tarification en date du 30 avril 2020, consultez ce lien. |
Cet avertissement a été rédigé par Guy-Anne Landry, agr., M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du réseau Framboise ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.