Pyrale bivoltine (2e génération) : aucune capture au cours de la dernière semaine. Ver de l'épi : quelques captures de papillons, soyez vigilant. Ver-gris occidental des haricots : faible poursuite des captures de papillons. Présence de larves dans quelques champs. Légionnaire d'automne : augmentation des captures de papillons dans la plupart des régions, soyez vigilant. Autres ennemis (chrysomèle des racines du maïs, puceron et rouille) : quelques observations; surveillez les champs à risque.
PYRALE BIVOLTINE (2e GÉNÉRATION)
Au cours de la dernière semaine, il n’y a eu aucune capture de papillons de la 2e génération de la pyrale bivoltine. Du dépistage a été effectué dans plusieurs champs et des larves ont été observées (à de faibles niveaux) dans quelques champs dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches. Les recommandations émises précédemment demeurent inchangées :
- Basses-Laurentides, Centre-du-Québec, Estrie, Lanaudière, Laval, Mauricie, Montérégie et Outaouais : référez-vous à l’avertissement N° 10 du 8 août 2019.
- Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches : référez-vous à l’avertissement N° 12 du 22 août 2019.
À cette période de l’été, un traitement contre la pyrale assure la protection des champs qui seront récoltés à l’intérieur d’une période d’environ 2 à 3 semaines après la pulvérisation.
Les larves de pyrale du maïs terminent leur développement à l’intérieur des tiges de maïs. Il est donc fortement recommandé de déchiqueter et d’enfouir les résidus de maïs sucré dès que la récolte est terminée. Cela diminue considérablement le nombre de larves qui réussiront à survivre. Pour plus de détails sur la pyrale du maïs dans le maïs sucré, consultez la fiche technique.
VER DE L’ÉPI
Au cours de la dernière semaine, parmi tout le réseau, un à dix papillons ont été capturés sur un total de 15 sites situés dans les régions suivantes : Basses-Laurentides, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Estrie, Gaspésie, Mauricie et Montérégie. Les captures demeurent donc faibles pour l’instant. Le piégeage de papillons « ferme par ferme » est fortement recommandé, car c’est la seule façon de surveiller l’arrivée du ver de l’épi dans les champs à risque, puisqu’il nous arrive du sud par les vents. Pour cet insecte, chaque ferme est différente, c’est du cas par cas. Rappelons que les champs les plus à risque sont 1) les champs qui ont des soies fraîches au moment des captures de papillons du ver de l’épi et 2) les champs qui porteront des soies fraîches durant les 10 jours qui suivent les captures de papillons à la ferme. Pour plus d’information (identification, biologie, piégeage, stratégies d’intervention, etc.), consultez la fiche technique Le ver de l’épi du maïs.
VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS
Les captures de papillons du ver-gris occidental des haricots (VGOH) ont grandement diminué au cours de la dernière semaine. Des captures faibles à modérées ont été réalisées dans toutes les régions couvertes par le réseau Maïs sucré à l’exception de la Gaspésie. De façon générale, peu de masses d’œufs ont été observées. Des larves sont observées par endroits. S’il y a lieu, continuez à surveiller les champs qui sont autour du stade d’émergence des panicules. Si un traitement est jugé nécessaire, il doit être fait contre les jeunes larves entre l’éclosion des œufs et l’entrée des larves dans les épis. Les panicules doivent être émergées afin que les jeunes larves soient exposées au traitement.
Pour plus d’information sur le ravageur (identification, dépistage, seuil économique d’intervention, etc.), consultez la fiche technique Le ver-gris occidental des haricots dans le maïs sucré. Pour connaître les insecticides homologués dans le maïs sucré contre le VGOH, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2019.
Pour plus d’information sur le ravageur (identification, dépistage, seuil économique d’intervention, etc.), consultez la fiche technique Le ver-gris occidental des haricots dans le maïs sucré. Pour connaître les insecticides homologués dans le maïs sucré contre le VGOH, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2019.
LÉGIONNAIRE D’AUTOMNE
Les captures de papillons de la légionnaire d’automne ont augmenté au cours de la dernière semaine avec des captures faibles à modérées dans toutes les régions. Du dépistage a été effectué dans certaines régions et des larves ont été observées sur des plants de maïs sucré dans certains champs, généralement à des seuils ne nécessitant pas d’intervention. Dépistez les champs de maïs sucré tardif pour rechercher des larves et des dommages. Il est important d’intervenir à ce moment, puisque les jeunes larves sont encore sur le feuillage, et donc vulnérables aux insecticides. Plus tard, les larves se retrouvent dans les épis, où elles se nourrissent des grains en formation et où elles sont difficiles, voire impossibles à contrôler. Pour plus d’information sur la biologie de ce ravageur, la méthode de dépistage, la stratégie d’intervention, etc., consultez la fiche technique Légionnaire d’automne.
AUTRES ENNEMIS
Chrysomèle des racines du maïs
Des chrysomèles des racines du maïs adultes sont toujours actives dans certains champs tardifs. À cette période de l’été, ces insectes peuvent migrer vers des champs de maïs sucré avec des soies fraîches. En se nourrissant des soies des épis de maïs, les adultes de la chrysomèle peuvent nuire à la pollinisation. De plus, ils peuvent parfois se nourrir de grains et endommager le bout des épis. Lorsque vous dépistez les champs et que des chrysomèles sont présentes, notez si elles s’alimentent des soies.
Pucerons
Certains collaborateurs ont noté la présence de pucerons à des niveaux variables sur du feuillage (ne nécessitant pas d’intervention). De faibles observations de pucerons sur des épis au champ nous ont été rapportées. Il est à noter que le seuil d’intervention recommandé en Ontario est de 10 % des épis avec plus de 20 pucerons, mais le niveau de tolérance peut être plus élevé selon l’entreprise. Maintenez la surveillance des pucerons lors de vos dépistages au champ. Notez également la présence d’ennemis naturels (ex. : coccinelles) qui aident au contrôle des pucerons. Pour plus d’information sur les pucerons dans le maïs sucré, consultez le bulletin d’information N° 6 du 8 août 2013. Pour connaître les insecticides homologués contre les pucerons dans le maïs sucré, consultez SAgE pesticides.
Rouille
Dans quelques champs tardifs, on rapporte une légère augmentation de la rouille sur certains cultivars de maïs sucré. Les niveaux sont trop faibles pour justifier une intervention. De plus, la rouille se trouve présentement surtout sur le feuillage. Il est à noter qu’il est inutile de réaliser un traitement contre la rouille après la sortie des croix. Certains collaborateurs nous rapportent une faible pression de rouille sur des épis, mais à des seuils tolérables. Surveillez les champs qui ne sont pas encore au stade « croix » et consultez votre conseiller avant toute intervention. Pour plus d’information sur cette maladie fongique et les stratégies d’intervention, consultez la nouvelle fiche technique La rouille commune dans le maïs sucré.
Des chrysomèles des racines du maïs adultes sont toujours actives dans certains champs tardifs. À cette période de l’été, ces insectes peuvent migrer vers des champs de maïs sucré avec des soies fraîches. En se nourrissant des soies des épis de maïs, les adultes de la chrysomèle peuvent nuire à la pollinisation. De plus, ils peuvent parfois se nourrir de grains et endommager le bout des épis. Lorsque vous dépistez les champs et que des chrysomèles sont présentes, notez si elles s’alimentent des soies.
Pucerons
Certains collaborateurs ont noté la présence de pucerons à des niveaux variables sur du feuillage (ne nécessitant pas d’intervention). De faibles observations de pucerons sur des épis au champ nous ont été rapportées. Il est à noter que le seuil d’intervention recommandé en Ontario est de 10 % des épis avec plus de 20 pucerons, mais le niveau de tolérance peut être plus élevé selon l’entreprise. Maintenez la surveillance des pucerons lors de vos dépistages au champ. Notez également la présence d’ennemis naturels (ex. : coccinelles) qui aident au contrôle des pucerons. Pour plus d’information sur les pucerons dans le maïs sucré, consultez le bulletin d’information N° 6 du 8 août 2013. Pour connaître les insecticides homologués contre les pucerons dans le maïs sucré, consultez SAgE pesticides.
Rouille
Dans quelques champs tardifs, on rapporte une légère augmentation de la rouille sur certains cultivars de maïs sucré. Les niveaux sont trop faibles pour justifier une intervention. De plus, la rouille se trouve présentement surtout sur le feuillage. Il est à noter qu’il est inutile de réaliser un traitement contre la rouille après la sortie des croix. Certains collaborateurs nous rapportent une faible pression de rouille sur des épis, mais à des seuils tolérables. Surveillez les champs qui ne sont pas encore au stade « croix » et consultez votre conseiller avant toute intervention. Pour plus d’information sur cette maladie fongique et les stratégies d’intervention, consultez la nouvelle fiche technique La rouille commune dans le maïs sucré.
Cet avertissement a été rédigé par Yves Auger et Brigitte Duval, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Maïs sucré ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.