Pyrale bivoltine (2e génération) : les captures de la 2e génération débutent dans certaines régions, alors qu’elles se poursuivent faiblement dans d’autres. Dates de dépistage au champ pour les localités hâtives de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches ayant un historique d’infestations. Ver de l'épi : quelques captures de papillons, soyez vigilants. Ver-gris occidental des haricots : poursuite des captures de papillons. Présence de masses d’œufs et de jeunes larves dans certains champs. Dépistez les masses d’œufs dans les champs à risque. Autres ennemis (légionnaire d'automne, altise, chrysomèle des racines du maïs, puceron, rouille) : quelques observations; surveillez les champs à risque.
PYRALE BIVOLTINE (2e GÉNÉRATION)
Au cours de la dernière semaine, les captures de papillons de la 2e génération de la pyrale bivoltine se sont poursuivies et se sont conclues avec un (1) ou quelques papillons capturés sur cinq (5) sites, en Montérégie. De plus, du dépistage a été réalisé dans les Basses-Laurentides et la Montérégie : des masses d’œufs, de jeunes larves et/ou des dommages ont été observés à de faibles niveaux dans certains de ces champs. Par ailleurs, les recommandations émises précédemment demeurent inchangées pour les régions suivantes : Basses-Laurentides, Centre-du-Québec, Estrie, Lanaudière, Laval, Mauricie, Montérégie et Outaouais.
Les captures de papillons de la 2e génération de la pyrale bivoltine ont débuté timidement dans la région de Chaudière-Appalaches. Selon ces données de piégeage et le cumul des degrés-jours de croissance, nous prévoyons que les premières pontes devraient débuter vers le 26 août dans les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, dans les localités hâtives et ayant un historique d’infestations par la pyrale bivoltine (2e génération). Ainsi, les premières larves devraient être observées vers le 31 août, dans ces localités. À partir du 26 août, visitez les champs menacés à intervalles réguliers pour y dépister, selon le cas, des masses d’œufs ou de jeunes larves de pyrales, et intervenez au besoin. Rappelons que la pression de la race bivoltine de la pyrale du maïs est plutôt faible dans ces régions. Cependant, il y a des champs situés dans des secteurs ayant des microclimats favorables, où une 2e génération de cette race peut occasionner des dommages.
À cette période de l’été, un traitement contre la pyrale assure la protection des champs qui seront récoltés à l’intérieur d’une période d’environ 2 semaines après la pulvérisation.
Les larves de pyrale du maïs terminent leur développement à l’intérieur des tiges de maïs. Il est donc fortement recommandé de déchiqueter et d’enfouir les résidus de maïs sucré dès que la récolte est terminée. Cela diminue considérablement le nombre de larves qui réussiront à survivre.
Pour plus de détails sur la pyrale du maïs dans le maïs sucré, consultez la fiche technique sur ce sujet en cliquant ici.
Les captures de papillons de la 2e génération de la pyrale bivoltine ont débuté timidement dans la région de Chaudière-Appalaches. Selon ces données de piégeage et le cumul des degrés-jours de croissance, nous prévoyons que les premières pontes devraient débuter vers le 26 août dans les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, dans les localités hâtives et ayant un historique d’infestations par la pyrale bivoltine (2e génération). Ainsi, les premières larves devraient être observées vers le 31 août, dans ces localités. À partir du 26 août, visitez les champs menacés à intervalles réguliers pour y dépister, selon le cas, des masses d’œufs ou de jeunes larves de pyrales, et intervenez au besoin. Rappelons que la pression de la race bivoltine de la pyrale du maïs est plutôt faible dans ces régions. Cependant, il y a des champs situés dans des secteurs ayant des microclimats favorables, où une 2e génération de cette race peut occasionner des dommages.
À cette période de l’été, un traitement contre la pyrale assure la protection des champs qui seront récoltés à l’intérieur d’une période d’environ 2 semaines après la pulvérisation.
Les larves de pyrale du maïs terminent leur développement à l’intérieur des tiges de maïs. Il est donc fortement recommandé de déchiqueter et d’enfouir les résidus de maïs sucré dès que la récolte est terminée. Cela diminue considérablement le nombre de larves qui réussiront à survivre.
Pour plus de détails sur la pyrale du maïs dans le maïs sucré, consultez la fiche technique sur ce sujet en cliquant ici.
Tableau synthèse de l’activité des deux races de la pyrale du maïs selon la région
VER DE L’ÉPI
Au cours de la dernière semaine, parmi tout le réseau, 1 à 3 papillons ont été capturés sur un total de 4 sites situés dans les régions suivantes : Chaudière-Appalaches, Estrie, Gaspésie et Montérégie. Les captures demeurent donc très faibles pour l’instant. Le piégeage de papillons « ferme par ferme » est fortement recommandé, car c’est la seule façon de surveiller l’arrivée du ver de l’épi, un papillon qui nous arrive du sud par les vents. Pour cet insecte, chaque ferme est différente; c’est du cas par cas. Rappelons que les champs les plus à risque sont (1) les champs qui ont des soies fraîches au moment des captures de papillons du ver de l’épi et (2) les champs qui porteront des soies fraîches durant les 10 jours suivant les captures de papillons à la ferme. Pour plus d’information (identification, biologie, piégeage, stratégies d’intervention, etc.), consultez la fiche technique Le ver de l’épi du maïs.
Les captures de papillons du ver-gris occidental des haricots (VGOH) se sont poursuivies au cours de la dernière semaine. Des captures (faibles à élevées) ont été réalisées dans toutes les régions couvertes par le réseau Maïs sucré, à l’exception de la Gaspésie. De façon générale, peu de masses d’œufs ont été observées, malgré le nombre parfois élevé des captures de papillons. De plus, du dépistage a été réalisé dans les régions suivantes : Bas-Saint-Laurent, Basses-Laurentides, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Estrie, Mauricie, Montérégie-Ouest. Dans certains champs de maïs sucré de certaines régions, des collaborateurs ont observé des masses d’œufs et de jeunes larves à des seuils nécessitant ou non une intervention phytosanitaire.
Nous vous recommandons de garder l’œil ouvert quant à la présence de masses d’œufs lors de vos dépistages au champ, ces prochains jours et prochaines semaines, et ce, pour toutes les régions. De plus, il est à noter que ce n’est pas parce qu’il y a des captures de papillons de VGOH dans un champ donnée qu’il y aura systématiquement présence de masse d’œufs dans ce champ. Le dépistage des masses d’œufs et des jeunes larves est l’unique façon de déterminer l’atteinte du seuil économique d’intervention justifiant une intervention phytosanitaire.
1. Masse d’œufs près de l’éclosion 2. Jeunes larves dans une croix de maïs sucré, avant l’émergence.
3. Jeune larve dans un épi en soies fraîches, après l’émergence de la croix.
Photos : Yves Auger, MAPAQ
Légionnaire d’automne
Les captures de papillons de la légionnaire d’automne se sont poursuivies faiblement au cours de la dernière semaine, se concluant par quelques papillons capturés dans les régions suivantes : Gaspésie, Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Hautes-Laurentides, Mauricie, Montérégie-Ouest et Saguenay-Lac-Saint-Jean. Dépistez les champs de maïs sucré tardif pour rechercher des larves et des dommages. Pour plus d’information sur la biologie de ce ravageur, la méthode de dépistage, la stratégie d’intervention, etc., consultez la fiche technique Légionnaire d’automne.
Altises
Certains collaborateurs ont rapporté la présence d’altises dans certains champs, mais sans dommages importants. Les adultes s’alimentent du feuillage de maïs, ce qui cause très peu de dommages au maïs sucré. Par contre, elles peuvent parfois s’alimenter des soies. Si c’est le cas, l’information sur la chrysomèle des racines du maïs peut s’appliquer aux altises, dans une certaine mesure. Notons qu’aucun insecticide n’est homologué contre les altises dans le maïs sucré.
Chrysomèle des racines du maïs
Des collaborateurs rapportent des dommages aux racines du maïs, causés par les larves de la chrysomèle des racines du maïs, ce qui peut entraîner de la verse ou des plants en forme de « cols d’oie ». Dans certains cas, il s’agit de dommages importants. Seuls les champs sur précédent de maïs sont touchés, et les dommages sont observés surtout en sol lourd. Aucune intervention spécifique contre les larves dans le sol n’est possible en cours de saison. En prévision de la prochaine saison, rappelons que la rotation des cultures demeure le meilleur moyen pour éviter les dommages aux racines.
Des adultes de la chrysomèle des racines du maïs ont été observés sur les croix et/ou les soies fraîches (avec de très faibles dommages) dans certains champs situés dans la Capitale-Nationale, la Chaudière-Appalaches, la Mauricie et la Montérégie. À cette période de l’été, ces insectes peuvent migrer vers des champs de maïs sucré avec soies fraîches. En se nourrissant des soies des épis de maïs, les adultes de la chrysomèle peuvent nuire à la pollinisation. Ils peuvent parfois se nourrir de grains et endommager le bout des épis. Lorsque vous dépistez les champs et que des chrysomèles sont présentes, notez si elles s’alimentent des soies.
Pour plus d’information sur la chrysomèle des racines du maïs, consultez la fiche technique sur ce sujet.
Pucerons
Certains collaborateurs ont noté la présence de pucerons à de faibles niveaux (ne nécessitant pas d’intervention). Maintenez la surveillance des pucerons lors de vos dépistages au champ. Notez également la présence d’ennemis naturels (ex. : coccinelles) qui aident au contrôle des pucerons. Pour plus d’information sur les pucerons dans le maïs sucré, consultez le bulletin d’information N° 6 du 8 août 2013. Pour connaître les insecticides homologués contre les pucerons dans le maïs sucré, consultez SAgE pesticides.
Rouille
Dans quelques champs tardifs, on rapporte une légère augmentation de la rouille sur certains cultivars de maïs sucré. Mais les niveaux sont trop faibles pour justifier une intervention. De plus, la rouille se trouve présentement surtout sur le feuillage et non sur les épis. Cela dit, surveillez les champs qui ne sont pas encore au stade « croix » et consultez votre conseiller avant toute intervention. Pour plus d’information sur cette maladie fongique et les stratégies d’intervention, consultez la nouvelle fiche technique La rouille commune dans le maïs sucré.
VER DE L’ÉPI
Au cours de la dernière semaine, parmi tout le réseau, 1 à 3 papillons ont été capturés sur un total de 4 sites situés dans les régions suivantes : Chaudière-Appalaches, Estrie, Gaspésie et Montérégie. Les captures demeurent donc très faibles pour l’instant. Le piégeage de papillons « ferme par ferme » est fortement recommandé, car c’est la seule façon de surveiller l’arrivée du ver de l’épi, un papillon qui nous arrive du sud par les vents. Pour cet insecte, chaque ferme est différente; c’est du cas par cas. Rappelons que les champs les plus à risque sont (1) les champs qui ont des soies fraîches au moment des captures de papillons du ver de l’épi et (2) les champs qui porteront des soies fraîches durant les 10 jours suivant les captures de papillons à la ferme. Pour plus d’information (identification, biologie, piégeage, stratégies d’intervention, etc.), consultez la fiche technique Le ver de l’épi du maïs.
VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS
Les captures de papillons du ver-gris occidental des haricots (VGOH) se sont poursuivies au cours de la dernière semaine. Des captures (faibles à élevées) ont été réalisées dans toutes les régions couvertes par le réseau Maïs sucré, à l’exception de la Gaspésie. De façon générale, peu de masses d’œufs ont été observées, malgré le nombre parfois élevé des captures de papillons. De plus, du dépistage a été réalisé dans les régions suivantes : Bas-Saint-Laurent, Basses-Laurentides, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Estrie, Mauricie, Montérégie-Ouest. Dans certains champs de maïs sucré de certaines régions, des collaborateurs ont observé des masses d’œufs et de jeunes larves à des seuils nécessitant ou non une intervention phytosanitaire.
Nous vous recommandons de garder l’œil ouvert quant à la présence de masses d’œufs lors de vos dépistages au champ, ces prochains jours et prochaines semaines, et ce, pour toutes les régions. De plus, il est à noter que ce n’est pas parce qu’il y a des captures de papillons de VGOH dans un champ donnée qu’il y aura systématiquement présence de masse d’œufs dans ce champ. Le dépistage des masses d’œufs et des jeunes larves est l’unique façon de déterminer l’atteinte du seuil économique d’intervention justifiant une intervention phytosanitaire.
Les champs les plus à risque à cette période de l’été sont les champs qui sont présentement près du stade « sortie des croix » (la femelle préfère pondre sur des plants de maïs dont les panicules ne sont pas encore sorties ou sont en émergence) et ceux situés en sols légers. Si vous avez déjà subi des dommages par le passé, soyez particulièrement vigilant. Si le dépistage révèle la présence de masses d’œufs ou de larves de ce ravageur, il est important d’intervenir pendant que les larves sont encore petites et avant qu’elles n’entrent dans les épis (figure 1). Dans le cas où le seuil économique d’intervention est atteint :
- Si la majorité des œufs sont éclos, mais que les panicules ne sont pas encore émergées, le traitement devrait être effectué lorsque la majorité des panicules sont émergées.
- Si la majorité des œufs ne sont pas éclos et que les panicules sont émergées, le traitement devrait être effectué vers la date prévue d’éclosion, selon le suivi des masses d’œufs au champ (les œufs de couleur mauve écloront environ 24 à 48 heures plus tard).
1. Masse d’œufs près de l’éclosion 2. Jeunes larves dans une croix de maïs sucré, avant l’émergence.
3. Jeune larve dans un épi en soies fraîches, après l’émergence de la croix.
Photos : Yves Auger, MAPAQ
Notez également que les œufs et larves de VGOH peuvent être la proie de plusieurs ennemis naturels (coccinelles, punaises prédatrices, etc.) et que les œufs de VGOH pourraient être confondus avec des œufs d’autres insectes, comme les punaises pentatomides.
Pour plus d’information sur le ravageur (identification, dépistage, seuil économique d’intervention, etc.), consultez la fiche technique Le ver-gris occidental des haricots dans le maïs sucré. Pour connaître les insecticides homologués dans le maïs sucré contre le VGOH, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2019.
AUTRES ENNEMIS
Légionnaire d’automne
Les captures de papillons de la légionnaire d’automne se sont poursuivies faiblement au cours de la dernière semaine, se concluant par quelques papillons capturés dans les régions suivantes : Gaspésie, Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Hautes-Laurentides, Mauricie, Montérégie-Ouest et Saguenay-Lac-Saint-Jean. Dépistez les champs de maïs sucré tardif pour rechercher des larves et des dommages. Pour plus d’information sur la biologie de ce ravageur, la méthode de dépistage, la stratégie d’intervention, etc., consultez la fiche technique Légionnaire d’automne.
Altises
Certains collaborateurs ont rapporté la présence d’altises dans certains champs, mais sans dommages importants. Les adultes s’alimentent du feuillage de maïs, ce qui cause très peu de dommages au maïs sucré. Par contre, elles peuvent parfois s’alimenter des soies. Si c’est le cas, l’information sur la chrysomèle des racines du maïs peut s’appliquer aux altises, dans une certaine mesure. Notons qu’aucun insecticide n’est homologué contre les altises dans le maïs sucré.
Chrysomèle des racines du maïs
Des collaborateurs rapportent des dommages aux racines du maïs, causés par les larves de la chrysomèle des racines du maïs, ce qui peut entraîner de la verse ou des plants en forme de « cols d’oie ». Dans certains cas, il s’agit de dommages importants. Seuls les champs sur précédent de maïs sont touchés, et les dommages sont observés surtout en sol lourd. Aucune intervention spécifique contre les larves dans le sol n’est possible en cours de saison. En prévision de la prochaine saison, rappelons que la rotation des cultures demeure le meilleur moyen pour éviter les dommages aux racines.
Des adultes de la chrysomèle des racines du maïs ont été observés sur les croix et/ou les soies fraîches (avec de très faibles dommages) dans certains champs situés dans la Capitale-Nationale, la Chaudière-Appalaches, la Mauricie et la Montérégie. À cette période de l’été, ces insectes peuvent migrer vers des champs de maïs sucré avec soies fraîches. En se nourrissant des soies des épis de maïs, les adultes de la chrysomèle peuvent nuire à la pollinisation. Ils peuvent parfois se nourrir de grains et endommager le bout des épis. Lorsque vous dépistez les champs et que des chrysomèles sont présentes, notez si elles s’alimentent des soies.
Pour plus d’information sur la chrysomèle des racines du maïs, consultez la fiche technique sur ce sujet.
Pucerons
Certains collaborateurs ont noté la présence de pucerons à de faibles niveaux (ne nécessitant pas d’intervention). Maintenez la surveillance des pucerons lors de vos dépistages au champ. Notez également la présence d’ennemis naturels (ex. : coccinelles) qui aident au contrôle des pucerons. Pour plus d’information sur les pucerons dans le maïs sucré, consultez le bulletin d’information N° 6 du 8 août 2013. Pour connaître les insecticides homologués contre les pucerons dans le maïs sucré, consultez SAgE pesticides.
Rouille
Dans quelques champs tardifs, on rapporte une légère augmentation de la rouille sur certains cultivars de maïs sucré. Mais les niveaux sont trop faibles pour justifier une intervention. De plus, la rouille se trouve présentement surtout sur le feuillage et non sur les épis. Cela dit, surveillez les champs qui ne sont pas encore au stade « croix » et consultez votre conseiller avant toute intervention. Pour plus d’information sur cette maladie fongique et les stratégies d’intervention, consultez la nouvelle fiche technique La rouille commune dans le maïs sucré.
Cet avertissement a été rédigé par Yves Auger et Brigitte Duval, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Maïs sucré ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.