Plusieurs champs non irrigués montrent des signes de stress hydrique. Les taches foliaires ont peu progressé. Le blanc est davantage présent dans plusieurs cucurbitacées, mais se développe lentement. La chaleur occasionne des brûlures foliaires. La chrysomèle rayée est parfois très présente dans les fleurs.
ÉTAT DES CULTURES
Décidément, le mois de juillet aura été chaud ! La période du 24 au 30 juillet n'y fait pas exception. Les cinq derniers jours ont été chauds et collants, avec des températures quotidiennes autour de 30 oC, pour toutes les régions. Les précipitations, quant à elles, ont été plutôt faibles durant cette période, à l'exception de quelques secteurs.
Le sommaire agrométéorologique cucurbitacées vous présente le tableau des précipitations et des degrés-jours cumulés pour chacune des régions.
STRESS HYDRIQUE DANS LES CULTURES NON IRRIGUÉES
Dans les cultures non irriguées, sur sol léger, avec la chaleur des dernières semaines et le peu de précipitation, il n’est pas impossible que vos plants de cucurbitacées flétrissent par champs entiers. Tout comme nous, les plantes se protègent d’une trop forte exposition au soleil et à la chaleur. Elles le font en diminuant leur surface foliaire exposée et en fermant leurs stomates, ce qui leur donne une apparence flétrie. En soirée, une fois le coup de chaleur passé, les plants reprennent leur turgescence normale.
Une période prolongée de sécheresse pourrait cependant avoir des conséquences sur le calibre des fruits ou leur nombre.
LE BLANC EST PRÉSENT, MAIS SE DÉVELOPPE LENTEMENT
Le blanc (Podosphaera xanthii et Erysiphe cichoracearum) est davantage présent dans la courge d'hiver et la citrouille cette semaine. Les taches sont cependant petites et peu nombreuses. Le champignon est plus présent dans les vieux plants de courgette. Pour connaître la stratégie de traitement contre le blanc, consultez l'avertissement No 8, du 17 juillet dernier.
Des essais d'efficacité de fongicides contre le blanc ont été menés, en 2018, par un réseau d'universités et de centres de recherche des États de New York, du New Jersey, du Delaware, Maryland et de la Virginie. En plus du VIVANDO SC (métrafénone) et du QUINTEC (quinoxyfène) qui ont montré une excellente efficacité, le PROLINE 480 SC (Prothioconazole) donne également d'excellents résultats.
Des essais d'efficacité de fongicides contre le blanc ont été menés, en 2018, par un réseau d'universités et de centres de recherche des États de New York, du New Jersey, du Delaware, Maryland et de la Virginie. En plus du VIVANDO SC (métrafénone) et du QUINTEC (quinoxyfène) qui ont montré une excellente efficacité, le PROLINE 480 SC (Prothioconazole) donne également d'excellents résultats.
GUTTATION ET BRÛLURES FOLIAIRES
Des observateurs nous rapportent des brûlures marginales de feuilles dans les cucurbitacées. D’après la répartition homogène des dommages observés dans les champs et selon le type de symptôme, il s’agit de brûlures dues au phénomène de guttation.
La guttation est un processus biologique caractérisé par l'apparition, au petit matin, de gouttelettes aux extrémités et au pourtour des feuilles. Ces gouttelettes sont constituées d’eau, de sels minéraux et d’acides organiques puisés dans le sol, par les racines. La guttation s’observe principalement sur les jeunes plantes. Un sol humide et une humidité atmosphérique importante (HR > 80 %) sont deux conditions essentielles pour déclencher le phénomène de
ON NE RAPPORTE PAS DE MILDIOU DU CONCOMBRE AU QUÉBEC
Pour l'instant, on ne signale pas de mildiou du concombre (Pseudoperonospora cubensis) en Ontario, ni au Québec.
Cet avertissement a été rédigé par Isabelle Couture, agronome, M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du réseau Cucurbitacées ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.