Pyrale univoltine : les captures de papillons se poursuivent très faiblement (3 papillons dans Lanaudière, 2 papillons dans la Capitale-Nationale et 1 premier papillon au Saguenay–Lac-Saint-Jean). Dates de dépistage, d'introduction de trichogrammes et de traitements insecticides pour les régions suivantes: Bas-Saint-Laurent, Gaspésie, Hautes-Laurentides et Saguenay–Lac-Saint-Jean. Ver de l'épi : quelques papillons à un site, dans les Laurentides. Ver-gris occidental des haricots : très faible début des captures dans plusieurs régions. Légionnaire d’automne : faible poursuite des captures de papillons (1 en Mauricie, 1 en Gaspésie et 1 au Centre-du-Québec). Observation de la chrysomèle des racines du maïs et de pucerons dans quelques champs: soyez vigilant.
PYRALE UNIVOLTINE
Au cours de la dernière semaine, les captures de papillons de la pyrale univoltine se sont poursuivies faiblement, avec 2 papillons piégés dans la région de la Capitale-Nationale et 3 papillons dans Lanaudière. Un premier papillon a aussi été piégé au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
De façon générale, on constate que les populations de cette race de pyrale sont faibles, mais cela ne garantit pas qu’il y aura absence de ponte sur les plants de maïs, dans un champ donné. Les modèles bioclimatiques basés sur le cumul des degrés-jours de croissance sont utilisés davantage dans cette situation. Mais cela souligne encore plus la nécessité de dépister la présence de jeunes larves et de criblures sur les plants de maïs, afin de bien cibler les traitements et éviter les traitements inutiles. Notons qu’à cette période de l’été, pour certains secteurs, il n’est pas toujours possible de savoir s’il s’agit de la pyrale bivoltine ou univoltine.
Les recommandations émises précédemment demeurent inchangées pour les régions suivantes : Basses-Laurentides, Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie, Lanaudière, Laval, Mauricie, Montérégie et Outaouais. Consultez l’avertissement No 7 du 19 juillet pour plus de détails.
Bas-Saint-Laurent, Gaspésie, Hautes-Laurentides et Saguenay–Lac-Saint-Jean : Une première capture de pyrale univoltine a été réalisée au Saguenay, le 22 juillet dernier. Selon cette capture et le cumul des degrés-jours de croissance, les premières pontes pourraient débuter vers le 28 juillet. Ainsi, les premières larves pourraient être observées vers le 2 août, dans ces régions. À partir de la date indiquée pour l’apparition des masses d’œufs (28 juillet), il est possible de visiter les champs pour déterminer le taux de parasitisme par les trichogrammes, s’il y a lieu. À partir de la date indiquée pour l’apparition des premières larves (2 août), visitez les champs menacés à intervalles réguliers. À cette période, les premières masses d’œufs auront éclos, et les jeunes larves auront commencé à cribler les jeunes plants de trous minuscules. Cet avertissement présente, ci-dessous, les dates d’intervention recommandées (approximatives) dans ces régions pour les stratégies de 1 à 3 traitements appliqués sur des champs qui atteignent le stade 6 feuilles ou plus durant la période de ponte de la pyrale univoltine.
Traitements insecticides
Le RAP émet des recommandations de traitements à l’échelle régionale, sans tenir compte des particularités propres à chaque localité (ex. : microclimat, historique d’infestation, etc.). Le dépistage « champ par champ » devrait être privilégié, car il permet de mieux cibler les dates des traitements et d’éviter les traitements inutiles. De plus, il permet d’évaluer l’état d'infestation d'un champ en particulier et de déterminer si un traitement insecticide contre la pyrale du maïs est justifié. Les dates indiquées dans le tableau ci-dessous peuvent varier de quelques jours, selon les observations effectuées par les collaborateurs du RAP. Les prochains avertissements vous informeront des changements, s’il y a lieu.
Les recommandations émises précédemment demeurent inchangées pour les régions suivantes : Basses-Laurentides, Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie, Lanaudière, Laval, Mauricie, Montérégie et Outaouais. Consultez l’avertissement No 7 du 19 juillet pour plus de détails.
Bas-Saint-Laurent, Gaspésie, Hautes-Laurentides et Saguenay–Lac-Saint-Jean : Une première capture de pyrale univoltine a été réalisée au Saguenay, le 22 juillet dernier. Selon cette capture et le cumul des degrés-jours de croissance, les premières pontes pourraient débuter vers le 28 juillet. Ainsi, les premières larves pourraient être observées vers le 2 août, dans ces régions. À partir de la date indiquée pour l’apparition des masses d’œufs (28 juillet), il est possible de visiter les champs pour déterminer le taux de parasitisme par les trichogrammes, s’il y a lieu. À partir de la date indiquée pour l’apparition des premières larves (2 août), visitez les champs menacés à intervalles réguliers. À cette période, les premières masses d’œufs auront éclos, et les jeunes larves auront commencé à cribler les jeunes plants de trous minuscules. Cet avertissement présente, ci-dessous, les dates d’intervention recommandées (approximatives) dans ces régions pour les stratégies de 1 à 3 traitements appliqués sur des champs qui atteignent le stade 6 feuilles ou plus durant la période de ponte de la pyrale univoltine.
Traitements insecticides
Le RAP émet des recommandations de traitements à l’échelle régionale, sans tenir compte des particularités propres à chaque localité (ex. : microclimat, historique d’infestation, etc.). Le dépistage « champ par champ » devrait être privilégié, car il permet de mieux cibler les dates des traitements et d’éviter les traitements inutiles. De plus, il permet d’évaluer l’état d'infestation d'un champ en particulier et de déterminer si un traitement insecticide contre la pyrale du maïs est justifié. Les dates indiquées dans le tableau ci-dessous peuvent varier de quelques jours, selon les observations effectuées par les collaborateurs du RAP. Les prochains avertissements vous informeront des changements, s’il y a lieu.
Régions |
Début de
la ponte
|
Nombre et dates des traitements pour ces régions/secteurs (prévision) |
Bas-Saint-Laurent, Gaspésie Hautes-Laurentides et Saguenay–Lac-Saint-Jean |
Vers le 28 juillet | Stratégie à 1 traitement : 13 août Stratégie à 2 traitements : 8 et 15 août Stratégie à 3 traitements : 2, 9 et 16 août |
Les champs qui sont particulièrement à surveiller et à protéger, s’il y a lieu, sont les champs de maïs qui auront atteint ou dépassé le stade 6 feuilles durant la ponte de la pyrale univoltine. Dans le Nord-Est américain, les premières interventions contre la pyrale débutent au stade d’émergence de la panicule. L’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) a mené un essai (voir la fiche technique) afin de comparer différentes stratégies pour le début des traitements insecticides, en fonction du stade du maïs sucré. Les résultats indiquent qu’il est envisageable de commencer les traitements au stade d’apparition des panicules dans le maïs sucré de mi-saison, sans augmenter les dommages aux épis. Le succès de cette stratégie dépend d’un suivi serré au champ et d’une intervention sans délai au moment prescrit. Dans le cas du maïs sucré tardif, les résultats sont moins concluants : le taux d’épis endommagés était de 4 % pour le début des pulvérisations au stade d’émergence des panicules, comparativement à 0,8 % pour le début des interventions au stade 8-10 feuilles.
Pour des informations détaillées sur la pyrale du maïs dans le maïs sucré, nous vous invitons à lire la fiche technique Pyrale du maïs. Voici quelques informations tirées de celle-ci, en lien avec les traitements insecticides :
Pour des informations détaillées sur la pyrale du maïs dans le maïs sucré, nous vous invitons à lire la fiche technique Pyrale du maïs. Voici quelques informations tirées de celle-ci, en lien avec les traitements insecticides :
- De façon générale, ce sont les plants de maïs aux stades « fin d’émergence des panicules » et « sortie des soies » qui risquent d’avoir le plus de dommages aux épis, si les pyrales ne sont pas contrôlées rapidement après l’éclosion.
- Lorsqu’un traitement insecticide est effectué, il est important de cibler les jeunes larves au moment où elles se nourrissent sur le feuillage du maïs ou les panicules émergées. Dans le cornet où les panicules ne sont pas encore déployées, elles peuvent être protégées des applications d’insecticides. Lorsque les panicules sont émergées, les larves se déplacent plus bas sur le plant, à la recherche d’un endroit protégé et humide (ex. : elles creusent un trou pour entrer dans la tige) qui les rend moins vulnérables aux insecticides. Le moment de l’application est donc important pour une bonne efficacité.
Trichogrammes
L’introduction des trichogrammes se fait plus tôt que les traitements insecticides conventionnels. En effet, les trichogrammes sont efficaces contre les œufs de la pyrale, contrairement aux traitements insecticides qui, eux, sont dirigés contre les larves. Les trichocartes doivent donc être installées avant le début de la ponte de la pyrale, dans les champs qui ont atteint ou dépassé le stade 4-6 feuilles.
Tableau synthèse des stratégies d'intervention
pour la race univoltine de la pyrale du maïs selon la région
pour la race univoltine de la pyrale du maïs selon la région
VER DE L’ÉPI
Au cours de la dernière semaine, parmi tout le réseau, 2 papillons ont été piégés sur un site dans la région des Laurentides. Le piégeage de papillons « ferme par ferme » est fortement recommandé, car c’est la seule façon de surveiller l’arrivée du ver de l’épi, un papillon qui nous arrive du sud par les vents. Pour cet insecte, chaque ferme est différente; c’est du cas par cas. Rappelons que les champs les plus à risque sont :
- les champs qui ont des soies fraîches au moment des captures de papillons du ver de l’épi;
- les champs qui porteront des soies fraîches durant les 10 jours qui suivent les captures de papillons à la ferme.
Pour plus d’information (identification, biologie, piégeage, stratégies d’intervention, etc.), référez-vous à la fiche technique Le ver de l’épi du maïs.
VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS
Les captures de papillons du ver-gris occidental des haricots (VGOH) débutent très faiblement dans les réseaux Maïs sucré et Grandes cultures. Un à deux papillons par piège ont été capturés sur quelques sites situés dans les régions suivantes : Abitibi, Bas-Saint-Laurent, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Estrie, Laurentides, Laval, Montérégie-Ouest, Outaouais et Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Depuis quelques années, ce ravageur occasionne parfois des dommages dans certains champs de maïs sucré. Nous vous recommandons de garder l’œil ouvert quant à la présence de masses d’œufs lors de vos dépistages au champ, dans les prochaines semaines; particulièrement dans les régions où il y a des captures de papillons. Lors du dépistage des masses d’œufs (figure plus bas), concentrez-vous sur les feuilles du haut, car les œufs sont généralement déposés sur les trois feuilles supérieures. La ponte a lieu sur la face supérieure des feuilles. Un peu avant l’éclosion, la couleur des œufs passe du blanc au bleu/violet.
Des larves peuvent éventuellement être observées sur les plants de maïs, mais le dépistage des jeunes larves est très difficile, car elles sont bien cachées et elles ressemblent beaucoup aux jeunes larves d’autres espèces (ex. : pyrale du maïs et ver de l’épi). Après l’éclosion, les jeunes larves se nourrissent de la panicule et des soies, jusqu’à ce qu’elles soient assez grosses pour creuser dans l’épi et s’alimenter des grains de maïs. Si le dépistage révèle la présence de ce ravageur, il est donc important d’intervenir pendant que les larves sont encore petites et avant qu’elles n’entrent dans les épis.
Les champs les plus à risque à cette période de l’été sont les champs qui sont présentement près du stade « sortie des croix » (la femelle préfère pondre sur des plants de maïs dont les panicules ne sont pas encore sorties) et ceux situés en sols légers. Si vous avez déjà subi des dommages par le passé, soyez particulièrement vigilant.
Pour plus d’information sur le ravageur (identification de l’insecte, dépistage, etc.), consultez la fiche technique Le ver-gris occidental des haricots dans le maïs sucré.
Depuis quelques années, ce ravageur occasionne parfois des dommages dans certains champs de maïs sucré. Nous vous recommandons de garder l’œil ouvert quant à la présence de masses d’œufs lors de vos dépistages au champ, dans les prochaines semaines; particulièrement dans les régions où il y a des captures de papillons. Lors du dépistage des masses d’œufs (figure plus bas), concentrez-vous sur les feuilles du haut, car les œufs sont généralement déposés sur les trois feuilles supérieures. La ponte a lieu sur la face supérieure des feuilles. Un peu avant l’éclosion, la couleur des œufs passe du blanc au bleu/violet.
Des larves peuvent éventuellement être observées sur les plants de maïs, mais le dépistage des jeunes larves est très difficile, car elles sont bien cachées et elles ressemblent beaucoup aux jeunes larves d’autres espèces (ex. : pyrale du maïs et ver de l’épi). Après l’éclosion, les jeunes larves se nourrissent de la panicule et des soies, jusqu’à ce qu’elles soient assez grosses pour creuser dans l’épi et s’alimenter des grains de maïs. Si le dépistage révèle la présence de ce ravageur, il est donc important d’intervenir pendant que les larves sont encore petites et avant qu’elles n’entrent dans les épis.
Les champs les plus à risque à cette période de l’été sont les champs qui sont présentement près du stade « sortie des croix » (la femelle préfère pondre sur des plants de maïs dont les panicules ne sont pas encore sorties) et ceux situés en sols légers. Si vous avez déjà subi des dommages par le passé, soyez particulièrement vigilant.
Pour plus d’information sur le ravageur (identification de l’insecte, dépistage, etc.), consultez la fiche technique Le ver-gris occidental des haricots dans le maïs sucré.
1. Masse d’œufs de VGOH sur la face supérieure d’une feuille du haut d’un plant de maïs sucré ;
2. Ombre créée par une masse d’œuf sur la face inférieure d’une feuille de maïs sucré (visible à contre-jour);
3. Masse d’œufs fraîche ; 4. Masse d’œufs peu avant l’éclosion ; 5. Jeunes larves après l’éclosion
Photos : 1-3-5 Brigitte Duval (MAPAQ) et 2-4 François Meloche
LÉGONNAIRE D'AUTOMNE
Les captures de papillons de la légionnaire d’automne se poursuivent très faiblement, soit avec 1 papillon capturé au Centre-du-Québec, 1 papillon en Gaspésie et un 1 papillon en Mauricie, au cours de la dernière semaine. Les papillons de légionnaire d’automne arrivent du sud des États-Unis par les vents, et il est impossible de déterminer où ils se poseront. On ne peut savoir avec certitude s'il y a présence de la légionnaire d’automne dans un champ qu’à l’aide de pièges à phéromone, ou encore en dépistant les dommages dans le champ, alors que les larves sont encore présentes sur le feuillage.
S’il y a des captures de papillons dans votre secteur, il est recommandé de dépister régulièrement vos champs de maïs sucré afin de vérifier la présence de dommages et de larves sur le feuillage. Il est important d’intervenir à ce moment, puisque les jeunes larves sont encore sur le feuillage, et donc vulnérables aux insecticides. Plus tard, les larves se retrouvent dans les épis, où elles se nourrissent des grains en formation et où elles sont difficiles, voire impossibles, à contrôler. Si un traitement insecticide est effectué, il est recommandé d’utiliser un insecticide homologué à la fois contre la légionnaire d’automne et contre la pyrale du maïs (pour plus d’information, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2019.
Pour plus d’information sur la biologie de ce ravageur, la méthode de dépistage, la stratégie d’intervention, etc., consultez la fiche technique sur la légionnaire d’automne.
S’il y a des captures de papillons dans votre secteur, il est recommandé de dépister régulièrement vos champs de maïs sucré afin de vérifier la présence de dommages et de larves sur le feuillage. Il est important d’intervenir à ce moment, puisque les jeunes larves sont encore sur le feuillage, et donc vulnérables aux insecticides. Plus tard, les larves se retrouvent dans les épis, où elles se nourrissent des grains en formation et où elles sont difficiles, voire impossibles, à contrôler. Si un traitement insecticide est effectué, il est recommandé d’utiliser un insecticide homologué à la fois contre la légionnaire d’automne et contre la pyrale du maïs (pour plus d’information, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2019.
Pour plus d’information sur la biologie de ce ravageur, la méthode de dépistage, la stratégie d’intervention, etc., consultez la fiche technique sur la légionnaire d’automne.
AUTRES ENNEMIS
Chrysomèle des racines du maïs
Certains collaborateurs du réseau ont rapporté la présence de plants de maïs sucré en « col d’oie » dans certains champs. Ces dommages peuvent être causés par des larves de la chrysomèle des racines du maïs dans le sol. Pour bien reconnaître ce problème, consultez le bulletin du RAP Grandes cultures Plants de maïs en forme de « cols d'oie » : causes possibles. Aussi, des adultes de la chrysomèle des racines du maïs ont été observés sur des soies fraîches, dans certains champs de la Montérégie. À cette période de l’été, ces insectes peuvent migrer vers des champs de maïs sucré avec soies fraîches. En se nourrissant des soies des épis de maïs, les adultes de la chrysomèle peuvent nuire à la pollinisation. Ils peuvent parfois se nourrir de grains et endommager le bout des épis. Lorsque vous dépistez les champs et que des chrysomèles sont présentes, notez si elles s’alimentent des soies. Pour plus d’information sur la chrysomèle des racines du maïs et les moyens de lutte, consultez cette fiche technique.
Pucerons
Certains collaborateurs ont noté la présence de pucerons à de faibles niveaux (ne nécessitant pas d’intervention). Maintenez la surveillance des pucerons lors de vos dépistages au champ. Notez également la présence d’ennemis naturels (ex. : coccinelles) qui aident au contrôle des pucerons. Pour plus d’information sur les pucerons dans le maïs sucré, consultez le bulletin d’information N° 6 du 8 août 2013. Pour connaître les insecticides homologués contre les pucerons dans le maïs sucré, consultez SAgE pesticides.
Certains collaborateurs du réseau ont rapporté la présence de plants de maïs sucré en « col d’oie » dans certains champs. Ces dommages peuvent être causés par des larves de la chrysomèle des racines du maïs dans le sol. Pour bien reconnaître ce problème, consultez le bulletin du RAP Grandes cultures Plants de maïs en forme de « cols d'oie » : causes possibles. Aussi, des adultes de la chrysomèle des racines du maïs ont été observés sur des soies fraîches, dans certains champs de la Montérégie. À cette période de l’été, ces insectes peuvent migrer vers des champs de maïs sucré avec soies fraîches. En se nourrissant des soies des épis de maïs, les adultes de la chrysomèle peuvent nuire à la pollinisation. Ils peuvent parfois se nourrir de grains et endommager le bout des épis. Lorsque vous dépistez les champs et que des chrysomèles sont présentes, notez si elles s’alimentent des soies. Pour plus d’information sur la chrysomèle des racines du maïs et les moyens de lutte, consultez cette fiche technique.
Pucerons
Certains collaborateurs ont noté la présence de pucerons à de faibles niveaux (ne nécessitant pas d’intervention). Maintenez la surveillance des pucerons lors de vos dépistages au champ. Notez également la présence d’ennemis naturels (ex. : coccinelles) qui aident au contrôle des pucerons. Pour plus d’information sur les pucerons dans le maïs sucré, consultez le bulletin d’information N° 6 du 8 août 2013. Pour connaître les insecticides homologués contre les pucerons dans le maïs sucré, consultez SAgE pesticides.
Cet avertissement a été rédigé par Yves Auger et Brigitte Duval, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Maïs sucré ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.