La ponte de la mouche du chou est plus faible, sauf au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Des interventions sont en cours pour protéger les crucifères d'insectes ravageurs telles les chenilles défoliatrices, les altises et la cécidomyie du chou-fleur. Des maladies (fonte des semis/tige noire, tache bactérienne, hernie des crucifères) sont rapportées par endroits.
INSECTES RAVAGEURS
Nos collaborateurs de la majorité des régions retrouvent de moins en moins d'oeufs de la mouche du chou dans le sol au pied des plants de crucifères. Toutefois, quelques larves sont observées et on rapporte par endroits une légère ponte dans le feuillage de crucifères asiatiques. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, la ponte de la mouche du chou est en augmentation et des traitements sont en cours pour bien protéger les cultures qui sont encore à un stade vulnérable.
Les interventions qui ont été faites pour réprimer les altises ont été généralement efficaces. Dans certains champs des régions les plus au sud du Québec, des insecticides sont appliqués contre les premières larves de piéride du chou. La fausse-teigne des crucifères est active dans plusieurs secteurs et des traitements sont nécessaires pour contrôler les larves alors qu'elles sont encore jeunes.
Les captures de cécidomyie du chou-fleur se poursuivent dans les sites de notre réseau de piégeage. Comme vous pouvez le constater dans le tableau qui suit, les niveaux de captures sont variables et légèrement supérieurs à ceux de la semaine dernière. Dans les champs où il y a présence de ce ravageur, des interventions sont recommandées. Si plusieurs ennemis des crucifères sont présents dans vos champs, vous pouvez choisir un insecticide qui pourra en contrôler plus d'un en consultant la colonne « Autres ennemis visés » du bulletin d'information Insecticides homologués dans les cultures de crucifères en 2019. Dès l'implantation de vos cultures, installez vos pièges à phéromone pour capturer la cécidomyie du chou-fleur.
RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR
Région | Nombre de sites de piégeage | Niveaux de captures |
Abitibi-Témiscamingue | - | - |
Bas-Saint-Laurent | 2 | Très faible à élevé |
Capitale-Nationale | 4 | Très faible à faible |
Centre-du-Québec | - | - |
Chaudière-Appalaches | 4 | Nul à faible |
Estrie | 2 | Très faible |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine | 2 | Nul à très faible |
Laval-Lanaudière | 9 | Nul à élevé |
Laurentides | 6 | Nul à très faible |
Mauricie | 2 | Très faible |
Montérégie | 9 | Nul à très faible |
Outaouais | 2 | Faible à élevé |
Saguenay–Lac-Saint-Jean | 4 | Nul à moyen (à confirmer) |
MALADIES ET DÉSORDRES
Cet avertissement a été rédigé par Mélissa Gagnon, agronome (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.