Q&R BCEE - Caractérisation de fumier de mouton : cas particulier

Base de connaissances effluents d'élevage

QUESTION : Mon client produit des brebis, des agnelles de remplacement et des agneaux lourds et légers. Nous sommes actuellement en train de caractériser son fumier solide qui est conservé dans un abri à fumier, à l'abri des précipitations. Le fumier a été pesé à chaque chantier d'épandage pendant 2 ans (2 chantiers par année). Il appert que le fumier épandu à l'été a composté tout l'hiver et le printemps, alors le N-NH4 est presque nul et le phosphore est concentré, alors que le fumier appliqué à l'automne est frais, il contient donc plus d'azote, une valeur N-NH4 plus élevée et moins de phosphore en concentration. Croyez-vous que je puisse traiter ces données en faisant une moyenne pondérée, ou je devrais traiter le fumier d'été (composté) comme un effluent et le fumier d'automne (frais) comme un deuxième effluent?


RÉPONSE : Pour ce qui est des résultats utilisés pour fin de calcul du bilan de phosphore, comme il est question de phosphore total annuel, une moyenne pondérée est jugée satisfaisante pour la réalisation du bilan de phosphore. Toutefois, en ce qui concerne les valeurs utilisées pour le plan de fertilisation, il serait plus précis de vous créer 2 types de fumier car, comme vous le précisez, la quantité d’azote ammoniacale est très variable d’un type de fumier à l’autre.
 

Cette question et réponse fait partie de la foire aux questions de la Base de connaissances effluents d'élevage.


  Retour à la Base de connaissances effluents d'élevage